Etape
42: Eaux-Chaudes - Lac Gentau:
20km
/ M 1460m / D 280m / 2,3km/h
Je
quitte le gîte La Caverne d'Eaux-Chaudes (Logis de France, fidèle à
sa réputation, même pour ses dortoirs nickels) et continue à
emprunter le chemin de Saint-Jacques (GR108) jusqu'à Gabas. Toujours
aussi bien balisé; départ aménagé: marches, chemin large et
régulier.
Mais ça se gâte ensuite: montées et descentes successives, pierres glissantes cachées sous les herbes, fougères et orties arrivant à hauteur de tête sur un chemin qu'on voit à peine, rochers et arbres qu'il faut contourner: on comprend pourquoi 3h30 étaient prévues pour ce trajet de seulement 10km et environ 300m de dénivelée théorique!
Mais ça se gâte ensuite: montées et descentes successives, pierres glissantes cachées sous les herbes, fougères et orties arrivant à hauteur de tête sur un chemin qu'on voit à peine, rochers et arbres qu'il faut contourner: on comprend pourquoi 3h30 étaient prévues pour ce trajet de seulement 10km et environ 300m de dénivelée théorique!
A
Gabas, je décide pour une fois de déjeuner au restaurant d'un des 2
hôtels qui étaient justement complets la nuit précédente (je
n'avais plus grand'chose dans mon sac); ce genre de situation est
rare, on est souvent en pleine nature en milieu d'étape.
Je
repars en direction du lac Gentau, le but de cette étape.
Qui les a mis là, ceux-là?
Chemin super aménagé.
Centrale électrique au bord du Gave d'Ossau; en bas à gauche, l'arrivée des conduites forcées.
Qui les a mis là, ceux-là (bis)?
La forêt de Brocéliande?
C'est ça, le chemin, pendant de nombreux tronçons de plusieurs dizaines de mètres.
Nouvelles bornes de GR.
Il y a d'abord une montée sur une route quasi sans circulation jusqu'au lac de Bious-Artigues, pendant 3,5km. J'en profite pour faire ma sieste, c'est-à-dire que je marche à pas lents et réguliers, tel un automate, en m'économisant au maximum, à faire pâlir d'envie André!
Arrivé au lac de Bious-Artigues, le chemin est très régulier, parfois bétonné, ou en plaques bien planes. Je ne suis ainsi pas surpris de croiser un groupe de Japonais revenant probablement du refuge après avoir fait connaissance de l'ambiance, le midi seulement, je suppose.
Lac de Bious-Artigues.
Plus loin, j'aperçois sur le bord du chemin 2 géographes en train de faire des relevés et des prélèvements de terre, dont les résultats se retrouveront, je suppose, sur les cartes spécialisées de l'IGN. Le 64 (Pyrénées Atlantiques) est un des rares départements à ne pas être encore à jour. Les relevés des natures de roches en sous-sol est déjà fait. Sur un chemin comme celui-là, il peut y avoir une dizaine de natures de terres différentes sur seulement quelques kilomètres. Cela peut servir ensuite à définir des zones d'alpage, etc...
Des géographes en mission particulière.
Au Pont de Bious, on quitte le chemin de Saint-Jacques.
Le Pont de Bious et son plateau paisible.
Le Pic du Midi d'Ossau, en montant au refuge d'Ayous.
En montant au refuge.
Adieu les Hautes Pyrénées!
Le lac Gentau, au fond le refuge d'Ayous.
Au fond, le col d'Ayous où je passerai demain.
La dernière partie de la montée est la plus belle, avec entre autre une vue imprenable sur le Pic du Midi d'Ossau.
Le Pic du Midi d'Ossau se reflète dans le lac Gentau, vu du refuge d'Ayous.
Panorama sur le Pic du Midi d'Ossau et le lac Gentau.
Pourquoi avoir fait un détour par l'Amazonie?
RépondreSupprimerLes 2 dernières photos sont superbes!
Francine
Un grand bonjour de la part d'un des deux "géographes" (en fait nous sommes des pédologues - pas des podologues !- une espèce professionnelle en voie de disparition...) que vous avez croisé dans la montée. Bravo pour votre ténacité et merci pour ce récit si vivant.
RépondreSupprimerLaurent