Etape
28 : Artigue - Luchon
8km
/ M 30m / D 610m / 4km/h
Après
avoir pris notre dernier petit déjeuner ensemble au gîte d'Artigue,
nous nous séparons non sans émotion, Marie-Claire, André et Jean
en taxi avec leurs super - bagages jusqu'à la gare routière de
Luchon (et au-delà l'aventure en fonction des grèves de la SNCF),
et moi avec mon sac-à-dos également vers Luchon mais à pied.
J'avais
prévu initialement de monter ensuite directement à Superbagnères,
mais là-haut il n'y a pas de gîte et l'hôtel n'ouvre que vers le
25 juin !
Je
reste donc à Luchon aujourd'hui et demain irai au refuge d'Espingo
via Superbagnères, soit une étape de 8h. Il faut dire qu'avec la
traversée des Pyrénées ariègeoises, nous avons été habitués
aux longues étapes !
En
attendant, je me repose et suis même allé aux Thermes cet après
midi, avec leur vaporarium (galeries souterraines datant des Romains
où l'eau thermale filtre à travers les parois de la roche, créant
une chaleur comprise entre 38 et 42°C à 100% d'humidité : bien pour
l'élimination des toxines) et une piscine avec bouillons.
Luchon
représente le milieu du parcours du GR10, enfin en théorie. En
effet, la longueur et les dénivelées totale théoriques en montée
et en descente sont de 900km et de 48800m. Arrivé à Luchon, j'ai
parcouru, sur la même base théorique :
-
en distance : 450km, donc bien la moitié
-
en montée : 25400m, soit 52% du total.
-
en descente : 24750m, soit 51%
Mais
surtout, tandis que les moyennes respectives de dénivelées en
montée et en descente dans les Pyrénées ariègeoises étaient de
1060 et 1020m par jour, elles passent à 790 et 870m dans les Hautes
Pyrénées, soit environ 400m cumulés en moins par jour, ce qui est
loin d'être négligeable !
Un
grand merci donc à mes amis de m'avoir accompagné pendant cette
phase la plus difficile, d'autant plus que j'ai pu bénéficier du
portage des bagages de gîte en gîte, remarquablement organisé par
André, et réduire le poids de mon sac-à-dos de 1 à 2 kg,
appréciable sur un poids de sac de 12kg environ.
Luchon. En haut, dans les nuages Superbagnères
Arrivée sur Luchon ; on devine l'hôtel de Superbagnères en haut
Les Thermes de Luchon
Nanard, tu reconnais ? Superbagnères, Espingo et son lac, l'Orangina du refuge du lac d'Oô...
RépondreSupprimerSeb
C'était un canada dry!
RépondreSupprimeraller Gérard, je te suis avec encouragement.
RépondreSupprimerje viens de relire toute la tranche Pyrénées ariégeoises et l'émotion est partagée
pour ce qui est du mauvais temps (pluie et froid) je suis pas mal servi au Tyrol (belle montagne mais moins grandiose et mois exigeante).