Etape
55: Olhette – Hendaye
25km
/ M 1060m / D 1160m / 3,4km/h
Et
bien, me voici à la dernière étape! Et ça s'arrose! C'est du
moins ce qu'en a pensé le maître de l'univers. Le pays basque doit
rester fidèle à son image! Bref, ça aurait pu être mieux pour un
final... mais pire aussi: j'ai quand même pu voir l'océan au
dernier moment.
La
journée a bien commencé: j'ai pu me lever à 5h et prendre mon
petit déjeuner dans ma chambre avec croissant (de la veille certes)
et pain grillé. J'ai bénéficié aussi de la chambre verte qui
donne accès à la chaufferie, ce qui m'a permis de sécher mes
vêtements et surtout mes chaussures trempés d'hier. Un grand merci
à la patronne de l'hôtel Trabenia à Olhette pour cette délicate
attention! Elle est habituée avec les demandes un peu particulières
des randonneurs.
J'ai
pu donc partir à 6h15, le but étant d'arriver à temps à Hendaye
pour avoir le train de 14h35, tout en profitant pleinement de
l'étape. En fait, même si les dénivelées sont unitairement plus
faibles, leurs successions conduit au même résultat! J'ai eu aussi droit à quelques montées et descentes sur chemin caillouteux
(ceux qui connaissent en redemandent!), sorte de piqûre de rappel.
J'avais
prévu un train à la gare d'Hendaye à 14h38 afin de ne pas rater le
souper aux chandelles avec mon Francine pour nos retrouvailles après
55 jours de séparation. J'ai donc accéléré le pas sans oublier
toutefois de faire la moisson de photos, témoins et souvenirs de mon
passage. De plus, deux formalités à ne pas oublier: la photo devant
la fresque du GR10 près de la plage d'Hendaye et tremper les pieds
dans l'océan.
La
première aura été décevante: je suis passé devant sans
l'apercevoir, tellement elle est minimaliste: rien à voir avec la
céramique de Banyuls (voir étape 0).
Quant
aux pieds dans l'océan c'était un peu rapide, il fallait parcourir
encore plus de 2 km pour un train qui partait dans 3/4 d'heure et il
y avait le billet à acheter: j'excelle dans cet exercice avec le
GPS: pas le temps de se poser de questions existentielles! On fonce!
J'ai même eu le temps d'acheter une canette de bière en face de la
gare, histoire d'arroser la fin de cette promenade de santé! Par
contre, le repas se limitera aux restes du sac-à-dos!
FIN
DE CE RECIT, mais si vous êtes un peu patients, j'ai prévu un
épilogue...
Le petit déjeuner dans le placard, tout y est: cafetière, grille-pain...
Etre sensible à ménager!
Dernière destination.
Très sympa, le départ du chemin, au jour naissant.
État fréquent du chemin; le plus traître, c'est ce qui apparaît en haut de la première photo.
Coefficient de frottement très voisin de zéro, et les bâtons n'accrochent pas!
Hortensias sauvages
Au col d'Ibardin: un contraste saisissant.
Et il faut encore monter 200m! Ambiance vaporeuse.
Au voisinage du col de Pitara (314m), le lac Arrolako Erreka.
Le col de Pitara (317m)
Pour moi, ça sera la descente des Fous; ça vous étonne?
Enfin l'océan; Hendaye et sa baie.
Je ne vous le fait pas dire!
Vue panoramique sur Hendaye au Rocher des Perdrix.
L'océan approche!
Ce n'est plus un paysage de montagne!
Arrivée... les pieds dans l'eau.
Fresque minimaliste par rapport à la céramique de Banyuls. Elle évoque néanmoins une aventure un peu hors du commun, surtout d'une seule traite; enfin, bien content d'être arrivé!
Adieu, les Pyrénées!
Retrouvailles
Bravo GEGE , chapeau bas ! ( ceci dit comme bain de pied dans l'eau on fait mieux ), bon mais bravo tout de même !
RépondreSupprimerN'oublie pas de mettre la photo des retrouvailles avec Cicine...
J'ai tenu compte de la remarque de Per'2 et ainsi rajouté la photo des retrouvailles!
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