mardi 12 juillet 2016


Etape 55: Olhette – Hendaye

25km / M 1060m / D 1160m / 3,4km/h




Et bien, me voici à la dernière étape! Et ça s'arrose! C'est du moins ce qu'en a pensé le maître de l'univers. Le pays basque doit rester fidèle à son image! Bref, ça aurait pu être mieux pour un final... mais pire aussi: j'ai quand même pu voir l'océan au dernier moment.

La journée a bien commencé: j'ai pu me lever à 5h et prendre mon petit déjeuner dans ma chambre avec croissant (de la veille certes) et pain grillé. J'ai bénéficié aussi de la chambre verte qui donne accès à la chaufferie, ce qui m'a permis de sécher mes vêtements et surtout mes chaussures trempés d'hier. Un grand merci à la patronne de l'hôtel Trabenia à Olhette pour cette délicate attention! Elle est habituée avec les demandes un peu particulières des randonneurs.

J'ai pu donc partir à 6h15, le but étant d'arriver à temps à Hendaye pour avoir le train de 14h35, tout en profitant pleinement de l'étape. En fait, même si les dénivelées sont unitairement plus faibles, leurs successions conduit au même résultat! J'ai eu aussi  droit à quelques montées et descentes sur chemin caillouteux (ceux qui connaissent en redemandent!), sorte de piqûre de rappel.

J'avais prévu un train à la gare d'Hendaye à 14h38 afin de ne pas rater le souper aux chandelles avec mon Francine pour nos retrouvailles après 55 jours de séparation. J'ai donc accéléré le pas sans oublier toutefois de faire la moisson de photos, témoins et souvenirs de mon passage. De plus, deux formalités à ne pas oublier: la photo devant la fresque du GR10 près de la plage d'Hendaye et tremper les pieds dans l'océan.
La première aura été décevante: je suis passé devant sans l'apercevoir, tellement elle est minimaliste: rien à voir avec la céramique de Banyuls (voir étape 0).
Quant aux pieds dans l'océan c'était un peu rapide, il fallait parcourir encore plus de 2 km pour un train qui partait dans 3/4 d'heure et il y avait le billet à acheter: j'excelle dans cet exercice avec le GPS: pas le temps de se poser de questions existentielles! On fonce! J'ai même eu le temps d'acheter une canette de bière en face de la gare, histoire d'arroser la fin de cette promenade de santé! Par contre, le repas se limitera aux restes du sac-à-dos!

FIN DE CE RECIT, mais si vous êtes un peu patients, j'ai prévu un épilogue...




Le petit déjeuner dans le placard, tout y est: cafetière, grille-pain...



Etre sensible à ménager!



Dernière destination.



Très sympa, le départ du chemin, au jour naissant.



État fréquent du chemin; le plus traître, c'est ce qui apparaît en haut de la première photo.
Coefficient de frottement très voisin de zéro, et les bâtons n'accrochent pas!



Hortensias sauvages



Au col d'Ibardin: un contraste saisissant.



Et il faut encore monter 200m! Ambiance vaporeuse.



Au voisinage du col de Pitara (314m), le lac Arrolako Erreka.



Le col de Pitara (317m)



Pour moi, ça sera la descente des Fous; ça vous étonne?



Enfin l'océan; Hendaye et sa baie.



Je ne vous le fait pas dire!



Vue panoramique sur Hendaye au Rocher des Perdrix.



L'océan approche!



Ce n'est plus un paysage de montagne!





Arrivée... les pieds dans l'eau.




Fresque minimaliste par rapport à la céramique de Banyuls. Elle évoque néanmoins une aventure un peu hors du commun, surtout d'une seule traite; enfin, bien content d'être arrivé!



Adieu, les Pyrénées!




Retrouvailles

2 commentaires:

  1. Bravo GEGE , chapeau bas ! ( ceci dit comme bain de pied dans l'eau on fait mieux ), bon mais bravo tout de même !
    N'oublie pas de mettre la photo des retrouvailles avec Cicine...

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  2. J'ai tenu compte de la remarque de Per'2 et ainsi rajouté la photo des retrouvailles!

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